Le raisin, l’allié de la rentrée

Du soleil en grappe à croquer jusqu’en octobre pour une forme sans pépin.

Ses atouts forme et ligne sont reconnus depuis l’Antiquité, où il était déjà utilisé en remède contre les fièvres et les angines. En effet, cette grappe aux billes noires, dorées ou violettes fournit de l’énergie rapidement disponible sous forme de sucres, dont elle s’est gorgée tout l’été. Ces sucres simples sont accompagnés d’acides organiques naturels, de provitamine A et surtout de vitamine B, alliée aux sels minéraux (fer, sodium, calcium, magnésium et phosphore) qui favorisent l’assimilation des glucides par l’organisme.
Pourvu en fibres et en minéraux, réputé pour ses fonctions diurétiques, le raisin aux vertus purificatrices facilite le transit intestinal et l’élimination des déchets. À ce titre, autrefois, il était courant de faire des cures de raisin de table pour retrouver énergie et vitalité.

Il est maintenant reconnu en cosmétique, pour se défendre contre certaines agressions. Rien ne vaut les pépins de raisins riches en polyphénols, aux vertus antioxydantes. Ils augmentent la richesse des petits vaisseaux sanguins et préviennent de la formation de caillots. De même, sa composition en eau (81 %) en fait un fruit rafraîchissant qui participe à une bonne hydratation, essentielle pour ma peau.

Je m’en gave donc pour aborder la rentrée en pleine forme, d’autant que le raisin n’est pas calorique (72 Kcal/100g).
Conseil. Je privilégie les deux raisins d’exception l’AOC Muscat du Ventoux que je fais revenir avec des viandes, sers avec un jambon de Bayonne ou un fromage de chèvre, et l’AOC Chasselas de Moissac que je sers avec le fromage et la charcuterie. Je me régale également du Lival, Cardinal et du Muscat de Hambourg, en ce moment sur les étals, et dès septembre du Centennial.