Ostéoporose : Vrai/Faux

La vérité sur l’ostéoporose, pour que ce ne soit plus une fatalité pour nous les femmes…

Globalement nous dit-on 40 % des femmes seront touchées après la ménopause, pour 15 % seulement d’homme, mais chez eux les complications sont plus importantes.osteoporose
LIRE Le chiffre sur l’ostéoporose.
Journaliste et auteur scientifique Thierry Souccar, nous livre sur un plateau un livre d’utilité publique : « Le mythe de l’ostéoporose », préfacé par le Pr Claude Béraud, cardiologue et gastroentérologue.
En effet, jusqu’à aujourd’hui on a toujours entendu dire que l’ostéoporose (ou vieillissement des os) était une « maladie mortelle », dixit des médecins complaisants pour le bénéfice des laboratoires et de l’industrie laitière.
C’est ainsi que l’on prescrit à des millions de femmes entrant en ménopause des densitométries osseuses, des comprimés de calcium, des médicaments et des laitages à chaque repas !

Pourtant !
• Les laitages à haute dose ne rendent pas les os plus solides. Lire à ce sujet le livre « Lait, mensonges et propagande ».
• L’ostéodensitométrie ne permet pas de prédire qui aura une fracture. Un simple questionnaire fait mieux et coûte moins cher.
• Les suppléments de calcium sont inutiles et risqués, soupçonnés du risque d’infarctus.
• Les médicaments les plus prescrits, les bisphosphonates, ont peu de bénéfices et des effets secondaires inacceptables, pouvant même conduire à des fractures !
Bref le principal risque de fracture n’est pas l’ostéoporose.

Comment prévenir les fractures ?
Le risque de fracture reste élevé après 50 ans et notamment pour la femme, si notre mère a eu une ou plusieurs fractures, si l’on a pris des doses cumulées élevées de corticoïdes, si l’on est diabétique dépendant de l’insuline.

Thierry Souccar
Thierry Souccar

Pour bien vieillir des os et prévenir des fractures, on peut encore agir sur d’autres paramètres et réduire considérablement le risque de fracture.
En effet, les études montrent que 15 à 30 % des chutes pouvaient être évitées, notamment :
• en arrêtant de fumer,
• en limitant la consommation d’alcool,
• en diminuant les médicaments anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, antiépileptiques, qui augmentent le risque de chute,
• en limitant les occasions de se lever la nuit en prenant des médicaments anti-diurétiques, et en limitant aussi le pisse-mémé,
• en optimisant l’aménagement de la maison, pour minimiser le risque de chutes, les études montrant que 15 à 30 % des chutes pouvaient être évitées.
• en augmentant la masse musculaire :voir les mouvements préconisés dan le livre pages 237 à 248. LIRE Je m’active contre l’ostéoporose
• en limitant la sédentarité : marcher 30 minutes par jour, et effectuer des mouvements de gymnastiques simples chez soi chaque jour,
• en améliorant l’alimentation : prendre de la vitamine D en saison froide et peu lumineuse, porter ses efforts sur des aliments riches en sel (bouillon, jambon sec, condiments, morue, anchois) et en potassium (fruits et légumes), en calcium dans les aliments (légumes crucifères, eau Hépar)…, surtout en mangeant lentement des aliments peu transformés, le plus frais possible, privilégier les poissons et fruits de mer, les œufs, un peu de viande, un peu de charcuterie, des épices et des aromates…

Plus d’informations précieuses à retrouver dans « Le mythe de l’ostéoporose », 20,90 €, Thierry Souccar Editions. En librairie.