J’arrête de fumer

10 bonnes raisons qui en valent la peine. Oui tant que ça !

En fumant, je fais de mon cœur un souffre-douleur, qui ne dit mot sur l’instant, donc je ne m’en rends pas compte et vas-y que j’fume allègrement, mais lui il égraine les maux au fil du temps, jusqu’à ce que Bing Kaput plus rien.
Alors plutôt que de voir la privation de cigarette, si je regardais plutôt du côté des avantages de ne pas en avoir une au bec, histoire de ne pas me sentir perdant/e.

Je fume de la tête aux pieds
Force est de le constater, la clope au bec je suis une véritable une usine à gaz. Quand je fume c’est tout qui est touché dans mon corps : le cerveau, la peau et le visage, l’appareil respiratoire, la vessie et les reins, l’appareil digestif, et les jambes (lourdes). Oh je n’en sens pas tout de suite les ravages. En arrêtant de fumer, je dis adieu à…
1. La mauvaise haleine (surtout au réveil, pouah !), ainsi qu'à l’odeur flottante de tabac froid dans mes cheveux et mes vêtements,
2. À la voix rauque pas féminine du tout (combien de fois on m'a appelé Monsieur au téléphone) et aux dents jaunies,
3. Au teint gris et terne qui fait vieux et aux doigts jaunis et ongles cassants, franchement pas glamour !
4. Aux maux de tête, vertiges, troubles de la mémoire, nervosité, tremblements, atteinte des artères du cerveau et risque de paralysie.
5. Aux jambes lourdes et troubles de la circulation sanguine pouvant provoquer une grave maladie des artères des jambes, artérite, risque d’amputation.
6. L’apparition d’ulcères de l’estomac, irritations et douleurs de l’œsophage, risques de cancers.
7. Les artères du cœur qui se bouchent, risque d’infarctus, augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle, diminution de la résistance à l’effort physique.
8. À la vessie et aux reins qui n’évacuent plus l’urine car trop chargés en produits toxiques, entraînant des cancers de ces organes.

La mauvaise haleine, ça passe, mais le teint gris et les doigts jaunis qui cassent, là c'est trop… j'arrête de fumer !

9. Aux rhino-pharyngites chroniques (ben oui tous ces rhumes en hiver quand on est plus un gosse c’est pas normal !), et au bout au cancer des poumons.
10. Et à l’esclavage de la dépendance qui oblige à sillonner la ville le dimanche en quête d’un débit de tabac ouvert, y a peut-être mieux à faire.
Ah on en parle pas de tout ça. On nous gave avec le cancer mais ça nous semble loin le cancer, d’ici là on sera peut-être passé sous un camion et en attendant on aura souffert de toutes ces pathologies sans se rendre compte que ça venait de la clope !

Adieu effets dévastateurs
Même les gros fumeurs ont droit à la rédemption en arrêtant de fumer. Ça peut aller très vite et c’est gratifiant. Au bout de…
20 minutes, la pression sanguine dans les artères et les pulsations du cœur redeviennent normales.
8 heures, l’oxygénation des cellules redevient normale, le taux de monoxyde de carbone dans le sang est divisé par 2.
24 heures, le monoxyde de carbone est éliminé de l’organisme, les poumons commencent à évacuer le mucus et les résidus de fumée.
48 heures, la nicotine est éliminée de l’organisme, le goût et l’odorat s’améliorent, la qualité du sommeil aussi.
72 heures, respirer devient plus facile, les bronches commencent à se relâcher, l’énergie augmente.
2 semaines à 3 mois, la toux et la fatigue diminuent, le souffle s’améliore, les terminaisons gustatives repoussent.
3 à 9 mois, la capacité respiratoire augmente de 10 %.
1 an, le risque d’accident vasculaire cérébral est équivalent à celui d’un non fumeur.
5 ans, le risque d’infarctus du myocarde est équivalent à celui d’un non fumeur.
Ouf, je respire !

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Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC). Voir le site :  www.fedecardio.com