Je veux plus de seins

Garante de notre féminité, la chirurgie esthétique permet d'arborer une silhouette harmonieuse…

Je n’ai pas assez de poitrine, ça me complexe, je ne me sens pas bien dans mon corps de femme ! J’ai bien essayé de les masser régulièrement avec des crèmes repulpantes et raffermissantes, mais ça ne me suffit pas, je pense maintenant passer à la chirurgie esthétique…

Qu’en est-il aujourd’hui de l’augmentation mammaire par prothèses, Dr David Picovski ?
« Il s’agit déjà d’une opération de chirurgie esthétique rigoureusement

prothese mammaire
« Une belle prothèse mammaire est celle qui ne se voit pas » Dr David Picovski, chirurgien plasticien à Paris 8e

pratiquée par un plasticien formé, permettant de modifier et/ou d'augmenter les seins afin d'apporter aux patientes complexées par le manque de volume une silhouette harmonieuse, dont on ne devine pas l'existence des prothèses mammaires. »

Pour quelle femme ?
• L’augmentation mammaire est destinée aux femmes dont le volume des seins est insuffisamment développé (hypotrophie mammaire) depuis la puberté ou à la suite d’un amaigrissement, une grossesse ou une période d'allaitement, et que cela complexe. L’objectif est d'augmenter le volume de la poitrine et la remodeler harmonieusement.
• L'augmentation mammaire est parfois associée à une plastie mammaire permettant de corriger une asymétrie mammaire, ou une éventuelle ptôse mammaire c'est à dire un relâchement cutané avec en conséquence un affaissement des seins.
• Cette chirurgie mammaire peut être pour d’autres femmes reconstructrice, à la suite d’un accident de la vie, tel un cancer du sein, le moyen de reconstruire leur féminité.
• L'augmentation mammaire est encore la solution pour les patientes souffrant d'amastie (totale absence de glande mammaire due à un arrêt de croissance de la poitrine lors de la puberté) ou de malformation comme celle des seins tubéreux (anomalie située à la base du sein, qui lui procure une forme en tube. L'aréole est souvent large et la patiente souffre d'hypotrophie mammaire).
Symbole de la féminité, une belle poitrine peut apporter un mieux-être.

prothese mammaire
AVANT-APRÈS : Augmentation pour hypotrophie mammaire sévère par implants mammaires ronds disposés en arrière du muscle grand pectoral, avec cicatrice au pourtour de l'aréole

> La sécurité sociale ne prend en charge que les patientes souffrant de malformations mammaires (asymétrie, seins tubéreux) ou d'agénésie (sévère hypotrophie mammaire).

Quelle prothèse mammaire ?
Les nouvelles prothèses sont durables, ne se changent plus tous les dix ans. Aujourd’hui, elles sont en gel silicone cohésif limitant les risques de fuite en cas de rupture de la prothèse à la suite d’un traumatisme ou simplement une rupture de l’implant, chose rare, « j’en ai vu deux dans ma carrière. »
Pour pouvoir apprécier sa future poitrine, on effectue des « essayages » au cabinet médical, rassure le Dr Picovski, en plaçant plusieurs types d'implants mammaires de formes et tailles différentes dans un soutien-gorge. Ensemble, chirurgien et patiente, optent soit pour une forme anatomique de la prothèse permettant un nouveau décolleté « en pente douce » à l’effet naturel pour les volumes importants, soit pour une forme ronde plus « pigeonnante », restant naturelle si le volume choisi est modéré.
> Question positionnements :
• Pour une patiente très mince, le chirurgien préfère une position rétro-

Symbole de la féminité, une belle poitrine
peut apporter un mieux-être

musculaire. L'implant est parfaitement « caché et protégé » sous le muscle pectoral et les attaches sternales sont libérées (technique Dual-Plane) permettant un effet très naturel.
• Pour les patientes souffrant de seins tombants et affaissés c’est-à-dire de ptose mammaire, les implants mammaires sont posés entre la glande mammaire et les muscles pectoraux pour qu’ils puissent « habiter » le sein qui chute et corriger un certain degré d’affaissement.

Comment ça se passe ?
Pour une augmentation mammaire, il faut consulter un chirurgien plasticien, recommandé par le conseil national de l’ordre des médecins, au moins deux fois afin d'aborder tous les détails de l’intervention : la forme et la taille des implants, ainsi que l’après-opération. Le chirurgien s’informe des problèmes de santé de la patiente (antécédents, traitements médicaux, grossesses antérieures ou à venir, hospitalisations précédant l'intervention d'augmentation mammaire).
De plus, il procède à un examen morphologique des seins (à partir de 35 ans par mammographie et échographie mammaire en l’absence d’antécédents de cancer du sein dans la famille, avant si notion de cancer du sein familial).
Il évalue également la qualité de la peau (tonicité, élasticité, épaisseur cutanée), les éventuelles asymétries des seins et la position des mamelons, ainsi que les muscles thoraciques et le volume de la glande mammaire.

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Dr David Picovski, chirurgien plasticien à Paris, qualifié par l’Ordre des Médecins

Comme la mise en place des implants est une véritable opération chirurgicale réalisée sous anesthésie générale, la patiente doit faire un bilan sanguin préopératoire et consulter le médecin anesthésiste avant l’intervention. L’opération peut durer entre 45 minutes et 1h30, à la fin de laquelle un pansement est posé sur la poitrine de la patiente qui selon les cas rentre chez elle le jour même ou le lendemain.
Le lendemain de l'intervention, le premier pansement posé par le chirurgien est remplacé par un soutien-gorge sans armature de type « sportif » à porter nuit et jour pendant un mois et demi, ainsi qu'un pansement cicatrisant à base de silicone sur l'incision.
Il n'y a aucun fil à ôter car tout est résorbable.
On peut prendre une douche dès le lendemain de l'intervention.
Des contrôles post-opératoires sont réalisés par le chirurgien afin de s'assurer de la bonne suite de l'intervention (compris dans le devis).

Aurai-je beaucoup de cicatrices ?
L’emplacement des incisions varie au cas par cas dépendant de la morphologie naturelle de la patiente et du choix des prothèses (rondes ou anatomiques). L'objectif pour le chirurgien plasticien étant d'obtenir le résultat le plus naturel possible. Les cicatrices seront donc dissimulées au creux de l’aisselle (voie axiliaire), autour de l’aréole (voie aréolaire inférieure ou voie trans-aréolaire) ou dans le sillon sous mammaire.
Même si le résultat est immédiat, l’œdème dû à l’intervention peut mettre quelques semaines à se résorber, il faudra donc patienter quelque temps avant d’admirer sa nouvelle poitrine.

Bon, autant faire ça en hiver pour avoir le décolleté fin prêt cet été…

Edit du 11/02/2019
Attention, depuis le 22 novembre 2018 certaines prothèses mammaires de type texturées ne peuvent plus être posées. Ce type particulier d'implant est soupçonné de générer éventuellement un risque de survenue d'un cancer très rare : le LAGC (lymphome anaplasique à grandes cellules). Cette affection est rarissime et le nombre de cas touchant les femmes porteuses de prothèses est extrêmement faible. Néanmoins par principe de précautionb l'ANSM (l'Agence nationale de sécurité du médicament) recommande de ne plus utiliser de prothèses texturées.
Renseignez-vous auprès de votre chirurgien.

• Source : Docteur David Picovski, 2 avenue Van Dyck, Paris 8e. Tél. : 01 58 05 11 25, voir le site : http://docteur-picovski.com/
Plus d'explications sur la vidéo d'informations du Dr Picovski
• Pour trouver un chirurgien plasticien dans mon département, je contacte le Conseil National de l'Ordre des Médecins : www.conseil-national.medecin.fr