Aïe j’ai mes règles

Le syndrome prémenstruel prend chez certaines d’entre nous un caractère dramatique qui peut virer au drame diplomatique, dixit les copains !

70 % des femmes souffrent de divers maux dans la deuxième partie de leur cycle menstruel et ce, à des degrés divers, de la gêne passagère à l’inconfort sévère justifiant des changements dans la vie quotidienne : repos, prise de médicaments, mauvaise relation avec l’entourage, parfois même l’arrêt de travail.

Des solutions naturelles
On peut évidemment se gaver d’anti-inflammatoires mais si ça soulage physiquement ça ne modère pas l’humeur. Karine Ravier-Wrobel, praticienne de santé et naturopathe à Paris aborde la question dans son ouvrage « Le Syndrome prémenstruel » en apportant des solutions naturelles, celles mises en pratique depuis l’Antiquité et celles issues de recherches modernes (régimes alimentaires, pratiques sportives, gestion du stress).
Ça va des conseils basiques comme boire de l’eau pour activer la circulation dans le corps et brasser « les humeurs », éviter le sel, les sucres rapides, les graisses, la caféine et le coca, l’alcool et le tabac (un petit régime mensuel, idéalement végétarien, ça fait pas de mal), à se supplémenter en vitamines, minéraux et oligo-éléments nécessaire à une bonne « traversée » de la période menstruelle, et aux bienfait du massage et de l’auto-massage aux huiles essentielles, du yoga, de la respiration et de la méditation (un anti-douleur ?) et jusqu’aux tisanes indiquées contre les douleurs abdominales, telle la camomille, autant de sujets Jemesensbien !

Mon expérience de femme
Personnellement, j’ai remédié à ces divers maux en me supplémentant en fer (en poudre pour une meilleure digestion) et en magnésium, quelques jours avant la venue des règles et pendant, ce qui m’évite une humeur yoyo voir lionnesque, et diminue de beaucoup fatigue et douleur, n’hésitant pas à m’auto-masser le ventre avec de l’huile essentielle d’Estragon, de Cyprès ou de Souci mélangée dans de l’huile de massage à l’Arnica (Weleda).
Autre remède efficace que je viens de tester, sur moi et sur ma fille pour laquelle j'évite au maximum les médicaments anti-inflammatoires : les Fleurs de Bach. Je mélange dans la paume de ma main une noix de crème « Urgences » avec 4 gouttes d'Élixir « Urgences » et 4 gouttes d'Élixir « Femme » et je m'en masse le ventre. Je peux également mettre, seulement ou en plus, les gouttes dans un verre d'eau.

Des règles écolo !
Je ne sais si ça va faire un carton, mais je vous la présente tout de même car c’est dans l’air du temps, les règles du jeu changent…  La coupelle menstruelle Lunacopine se pose là comme une alternative aux serviettes périodiques et aux tampons hygiéniques, soit 1 700 000 jetés chaque année !
Au départ c’est surprenant, un peu rétrograde, le concept de la coupelle menstruelle que l’on insère dans le vagin de la même façon qu’un tampon. Par sa forme et sa souplesse, elle évite les fuites et protèges des odeurs. On la vide, la rince et la remet en place, et de temps en temps on la stérilise. Douce, elle est en 100 % silicone chirurgical ne contenant pas d’agent blanchissant, ni de parfum et n’asséchant pas le vagin. Il s’agit d’une alternative écologique, car elle ne produit pas de déchets, au contraire elle évite la production de 12 000 protections périodiques types tampons ou serviettes, et il en suffit de 2 à 6 pour toute la vie (bien entretenue une Lunacopine dure 10 ans), donc représentant une économie de plus de 2000€.
Bon, la première qui la teste, nous fait ses commentaires, SVP !

« Le Syndrome prémenstruel », 4,90 €, Éditions Jouvence. En librairie.
LunaCopine Diana, 28 € (2 tailles disponibles), en vente en magasins Bio et spécialisés, et sur le site : www.bivea.fr
Fleurs de Bach : en vente chez Fleurs, Essences et Harmonie, www.lesfleursdebach.com
Weleda : en vente en pharmacie et parapharmacie, dans les magasins bio et à l’Espace Weleda, www.weleda.fr