Première contraception

Une pilule de 1ère intention, faiblement dosée mais efficace et remboursée à 65%, pour répondre aux besoins de nos toutes jeunes filles.

Depuis son lancement aux États-Unis en 1960 par le Professeur Gregory Pincus, physiologiste à la Faculté de Médecine d’Harvard, la pilule n’a cessé d’évoluer, s’adaptant aux attentes des femmes et à leurs changements de modes de vie. En France, la contraception orale a été légalisée en 1967 par la Loi Neuwirth.

L’accès des mineures à la contraception
Depuis 2001, la Loi du 4 juillet et son article 24 ouvre l’accès des mineures à la contraception : « le consentement des titulaires de l’autorité parentale, ou le cas échéant, du représentant légal n’est pas requis pour la prescription, la délivrance ou l’administration de contraceptif aux personnes mineures ».
Force est de constater d’après plusieurs enquêtes menées, dont celles de l'Institut national des études démographiques (Ined) et plus récemment l’enquête Cocon, que la contraception est largement diffusée dans la tranche des 18 à 44 ans, près de 80 % des femmes interrogées utilisant une méthode de contraception, soit plus de 3 Françaises sur 4. Une situation inégalée au monde !
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Des effets indésirables ?
Concernant les effets indésirables les plus fréquemment rapportés, sur 12 843 femmes, moins de 2% ont eu des saignements irréguliers et moins de 7% de petits saignements au 6e cycle et un taux d’aménorrhée (absence de règles) rapporté au cours des 6 cycles de 1,1 %. De même, « le risque d’accidents thromboemboliques diminue avec le dosage en éthinylestradiol (20 µg). Il est plus faible qu’avec des dosages de 30 µg ou 40 µg. En outre, l’association avec un progestatif de 2ème génération est plus sûre que certaines combinaisons de 3ème génération intégrant des progestatifs que l’on pensait plus performants », explique le Dr David Elia. Autrement dit des résultats intéressants en terme d’efficacité et de tolérance. En effet, cette méthode contraceptive ne présente pas de facteur de risque particulier (cardiovasculaire, cancéreux, au niveau du foie, etc.). Il faut d’ailleurs noter que le risque thromboembolique veineux est plus important durant la première année d’utilisation de la contraception que par la suite.

Parlons des avantages de la pilule
Outre son effet contraceptif, la pilule a des avantages : elle régularise les cycles, diminue le volume des règles, d’où une moindre carence en fer et donc un risque diminué d’anémie. Elle réduit également les règles ou les saignements irréguliers. Elle a également un impact favorable non seulement sur les pathologies gynécologiques (limitant la formation de fibromes et ralentissant le développement de l’endométriose), mais aussi sur le syndrome prémenstruel, la dysphorie prémenstruelle (instabilité de l’humeur) et sur les migraines cataméniales (liées aux règles). « On observe une régularisation des cycles, une amélioration des dysménorrhées, une diminution des pathologies gynécologiques, une amélioration de l’acné… » rappelle le Dr Christian Jamin qui insiste pour lutter contre les idées reçues : « non, la pilule ne fait pas grossir, elle ne rend pas stérile, elle ne diminue pas la libido ».

2,50 € la boîte d’une plaquette de 21 comprimés et 5,89 € la boîte de 3 plaquettes de 21 comprimés Leeloo®Gé, Laboratoire Théramex/Merck Serono. En vente en pharmacie. Pour plus d’informations, voir le site : www.merckserono.com