Bâtir ma confiance en moi

Une recette de vie pour rentrer du bon pied, par la coach Caroline Huard.

La confiance, ce n’est pas inné, c’est comme tout ça se travaille et à chaque jour suffit sa peine. Elle se construit et s'appuie sur des expériences, accumulées par le cerveau tout au long de la vie.

2 astuces pour gagner en confiance en soi et pouvoir dire : « Oui, je me sens bien ! »
Astuce n°1 : Ma meilleure amie, c’est moi !
Je me répète chaque jour que je ne suis pas si mauvaise que ça. Mine de rien les expérience accumulées avec le temps m’ont renforcé. Bon, je me mets en situation et imagine que je suis sur le point de rencontrer une personne très importante, genre mon futur chef, ou un gros client… et j’ai le trac.
Deux façons d’aborder la situation
Scénario N°1, je laisse une prise au doute, me laisse envahir par le stress, transpire, doute de moi-même et imagine un scénario catastrophe, avec quantité de « et si » qui sèment la zizanie dans mon cerveau et m’empêchent de me concentrer. Mal partie !
Scénario N°2, je me rappele de quoi je suis capable, accepte que le trac m’envahisse… 10 secondes seulement ! D'ailleurs, je commence le compte à rebours : « 10,9, 8… 0 » Maintenant, il faut que je me rappelle d'une situation similaire où ça s'était bien passé…. À quelles ressources avais-je fait appel ? De quoi avais-je eu besoin ? Je fais ma check liste rapidos et je l’applique à la situation présente. Mieux non !
CQFD : Et oui, tout dépend de mon dialogue interne à ce moment là. J’ai tout intérêt à mettre en lumière mes bonnes expériences, qui me rappelleront que je suis capable de faire telle ou telle chose, puisque je l’ai déjà fait ! Jusqu’au jour où à force, je n’aurais même plus besoin de me rappeler de tout ça, ce sera un réflexe.
Astuce n° 2 : Je me lance des défis réalistes
Le but est de me dépasser chaque jour un peu plus, en faisant preuve d’initiatives qui me mettent en jeu. Bon, je fais attention à choisir des objectifs qui soient ambitieux mais surtout réalistes et réalisables, car il ne s'agit pas de me mettre en situation d'échec.
Pour progresser, il me faut petit à petit sortir de ma coquille, et donc de ma zone de confort. Et c’est fou comme au fur et à mesure que « je grandis » et pratique, les choses me semblent plus faciles.
Plusieurs étapes
Je commence par des petites choses du quotidien comme par exemple :
– Prendre la parole à la réunion d'aujourd'hui (c’est comme me jeter à l’eau , mais bon).
– Engager la conversation avec la superbe créature que je croise tous les jours à la machine à café (et qui m’intimide tant).
– Exprimer mon désaccord à mon voisin qui s'obstine à poser ses poubelles sur le palier (ça m’énerve ! faut que ça sorte, en tout point de vue).
Puis, je tire profit de mes petites expériences. Réussites ou échecs, j’évalue ce qui s'est passé. Cela me permet d'identifier une « recette miracle » ou en tout cas m’éviter de reproduire les mêmes erreurs (qui me font rougir de honte).
Attention toutefois à bien faire la part des choses. Les situations et les personnes ne sont pas les mêmes à chaque fois. Je dois donc faire preuve, à chaque nouvelle expérience, d'une certaine adaptabilité (il est temps de grandir !)
« You can do it » (tu peux le faire), « Yes, of course I can ! » (ben tiens un peu que j’peux !)
Mais si j'ai besoin d’un coup de pouce, je contacte Caroline Huard pour me faire coacher un moment. Attention les filles, et les copains, je vais revenir !

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