Joyeux noël vitaminé !

Anti-morosité, la clémentine de Corse. Un concentré de bonne humeur…

Pourquoi faire compliqué par les temps qui courent, quand on peut faire sain, simple, authentique et chaleureux ? La clémentine a tout compris, accessible à tous et bonne pour la santé, festive et conviviale, elle fait de joyeuses recettes et de jolis décors. Je ne m’en prive pas !
Un caractère bien trempé
La Clémentine de Corse est la seule clémentine de France, la seule l’unique avec ses feuilles bien vertes, sa petite taille, son goût acidulé, sa belle coloration et son « petit cul vert ». C’est un exception culturelle, qui fleure bon la mer et le soleil. À ce titre elle mérite le label IGP (Indication Géographique Protégée) depuis 2007 garantissant son origine. Elle est sur nos étals depuis la mi-octobre, mais c’est à Noël qu’elle rayonne le plus et nous aussi puisqu’elle a été cueillie à la main à maturité et n’a subit aucun traitement chimique.
Des qualités généreuses
Récoltée avec son feuillage, qui la caractérise, elle fait de belles corbeilles de fruits frais gorgés de bienfaits. En effet, 2 clémentines assurent 50 % des besoins quotidiens en vitamine C, et elles n’apporte pas plus de 20 à 25 Kcalories par fruit (soit 46 kcal au 100 g). Riche en carotènes, en provitamine A et en pigments anti-oxydants, elle favorise la bonne santé de la peau (à donner à nos adolescents). Elle apporte également minéraux et oligo-éléments tels le potassium, le calcium ou le magnésium.
Un véritable conte de Noël
Son nom, « Clémentine », elle le tient du père Clément, un religieux pépiniériste qui découvrit un jour au milieu de ses arbres fruitiers, un spécimen différent, aux fruits juteux et sucrés très prisés des enfants… ceux là même de l’orphelinat dont il s’occupait près d’Oran en Algérie. Né du croisement entre un bigaradier (oranger amer) et un mandarinier, ce nouveau fruit est naturellement baptisé du nom de son découvreur. En Corse, les premiers clémentiniers furent plantés en 1925 à Figaretto.
Suggestions gourmandes
Friandise de Noël, la Clémentine de Corse à la saveur entre sucré et acidulé, s’incorpore volontiers dans les salades de fruits et pressée fait d’excellents jus à boire. Son écorce râpée se glisse dans la composition des gâteaux et pâtes à crêpes, ses quartiers confits dans un sirop de sucre accompagnent volontiers une glace vanille ou chocolat.
De même, elle sublime les préparations salées, ses quartiers à la saveur acidulée se mariant à merveilles avec les crustacés et son jus arrosant divinement magrets de canard ou rôti de porc, ses quartiers sautés à l’huile d’olive agrémentant de façon originale une épaule d’agneau… Et s’il en reste, les quartiers de clémentine se congèlent sans problème, pour en profiter tout l’hiver.
Et table en fête
Gourmande elle sait se faire festive apportant sa touche décorative à moindres frais. 3 idées toutes simples :
Elle se fait porte-nom dans l’assiette pour un plan de table dans les règles de l’art, se dégustant en fin de repas, apportant sa touche légère et rafraîchissante.
Elle s’improvise boule de Noël sur le sapin, vu qu’elle a sa queue et ses feuilles, entortillée d’un fil de nylon discret ou d’un bolduc doré, apportant sa gaîté couleur soleil.
Customisée de stickers que les enfants auront collés avec joie et mise en boîte récupérée tapissée de papier de soie, elle fait de délicieux coffrets gourmands à offrir aux convives lorsqu’ils repartiront chez eux.
Rien de tel que les « bonnes » petites intentions !