Ma rentrée écolo sans auto

Comment réduire ma facture d’essence et mon bilan carbone tout en me maintenant en forme?

C’est la rentrée, promis je fais attention à ma consommation. J’effectue quelques petits réglages quant à mon mode de vie, c’est tout bénef pour mon portefeuille et pour ma santé. Je commence par mon mode de transport quotidien.
Tout le monde à pied !
Je mets toute la famille à la marche, rien de tel pour la santé. Je m’inspire des Britanniques, Américains, Canadiens et Néo-zélandais qui organisent des « pedibus ». Il s’agit d’accompagner à pied les enfants à l’école en suivant un itinéraire précis avec au moins deux adultes accompagnants, l’un en tête, l’autre refermant la marche en file indienne, calé sur des horaires précis, de façon à arriver juste avant que la cloche sonne. Mine de rien,le pédibus fait économiser 1 600 kg de CO2 par an et donne aux enfants en surpoids l’occasion de faire un peu d’exercice.
À vélo
Ensuite, je saute sur un Vélib pour aller en rendez-vous, idéal pour les trajets de moins de cinq kilomètres que je parcourre en un quart d’heure. En Vélib, ça ne me coûte rien et j’économise 5 240 kg de CO2 par an, sans compter que je renforce mon cœur et mon système respiratoire.
Pédaler me fatigue, je me mets au vélo à assistance électrique, je me sens pousser des ailes de Super Jamie et finalement je grille tout de même des calories.
En métro et bus
C’est sûr, si je vais plus loin ou qu’il pleut, il vaut mieux que j’emprunte le métro ou le bus, réduisant ainsi mon bilan carbone de 20 kg de CO2 par jour, soit 900 kg par an, sans oublier qu’une rame de métro correspond à 2000 voitures en moins sur la route et que je risque moins d’avoir un accident (25 % de plus en voiture).
En voiture, oui mais…
Je ne peux faire autrement que circuler en voiture, j’opte pour le covoiturage. Ainsi, je réduis mes émissions de carbone de 700 kg par an, je réalise de sérieuses économies et je me sens moins seul durant le trajet.
En attendant l’autopartage projeté par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui me permettrait de louer une voiture –électrique- à l’heure, soit de réduire de 4 700 kg de CO2 par an, et les biocarburants (éthanol de maïs) développés au Brésil, qui rejettent 30 % de CO2 de moins qu’une voiture roulant à l’essence, je modifie mon comportement routier.
1. Je ne laisse plus tourner le moteur au ralenti, même 5 minutes par jour, ça me fait économiser 110 kg de CO2 par an.
2. Je n’ai pas une conduite agressive, je maintiens le moteur aux environs de 2500 tr/min (essence) ou 2000 tr/min (diesel).
3. J’accélère et je freine en douceur, mine de rien j’économise 1250 kg de CO2 par an !