Nutrition et bien-être mental

Pourquoi et comment notre alimentation influence notre cerveau ?

L’Occident est menacé par l’obésité, le diabète et le cancer, mais également par des « maladies » de plus en fréquentes comme le stress chronique, l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil, l’anorexie et d’Alzheimer… Or la malbouffe empire tous ces états. On y passera tous si nous ne sommes pas capables de résister au sucré ou au mauvaises graisses, si l’on est stressé, fatigué, excédé au point de ne plus contrôler nos désirs de bouffe à s’en rendre malade physiquement et mentalement…

À suivre, le guide du mieux manger
En illustrant de cas cliniques qu’elle a rencontrés dans son cabinet de psychiatrie, Véronica Van der Spek, Docteur en médecine, spécialiste en psychiatrie et nutritionniste, nous montre que les facteurs psychologiques, familiaux et/ou sociaux ne sont pas les seuls responsables du mal-être mental et qu’il existe aussi des facteurs nutritionnels plus simples à corriger. Dans « Nutrition et bien-être mental », préfacé par le Dr Jean-Paul Curtay, n°1 en France de la nutrithérapie et spécialiste Okinawa, elle nous explique le fonctionnement biochimique de notre cerveau et les liens qu’il entretient avec le reste du corps, notamment le tube digestif. Sachant que bien manger n’est pas une mince affaire dans une société industrielle où règne l’abondance alimentaire et dominent les intérêts économiques.

Pour que le cerveau fonctionne bien…
Il lui faut 5 catégories d’aliments
1. Les précurseurs pour la synthèse de nos neurotransmetteurs, des acides aminés (tyrosine et tryptophane) que l’on trouve dans les protéines (viande, volaille, poissons, œufs et dans une moindre mesure les légumes).
2. Une série de cofacteurs pour que nos enzymes soient efficaces : fer, cuivre, zinc et magnésium, vitamines B et C.
3. Des apports équilibrés en « bonnes » graisses (oméga 3), peu d’acides gras saturés et surtout pas d’acides gras trans (graisses végétales hydrogénées, huile de palme) pour assurer la souplesse des membranes cellulaires.
4. Des anti-oxydants pour protéger ces graisses fragiles de l’oxydation que l’on trouve dans les fruits, légumes et oléagineux (noix, noisettes, amandes).
5. Et des hydrates de carbone (sucres), le glucose étant le carburant utilisé par le cerveau comme source d’énergie, soit des sucres « lents » ou hydrates de carbone à index glycémique bas, les sucres « rapides » pouvant provoquer une hypoglycémie réactionnelle entraînant une assuétude aux sucres.

« Nutrition et bien-être mental » par Véronica Van der Spek, Éditions Deboeck. En librairie.

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