Mars : mois de la volaille

Y a pas que le poulet rôti ! Vive la volaille française, cocorico !

Il a aussi la pintade, la dinde, le canard, l’oie, le pigeon, la poularde, le coquelet, le chapon, la caille, ainsi que le lapin (considéré comme une volaille) à déguster sous les formes les plus variées pour ne pas s’en lasser et riches en goût spécifique aux races régionales typées déclinables en de nombreuses recettes, me rappelle l’Association de Promotion de la Volaille Française : filets, aiguillettes, pilons, cuisses, émincés, brochettes, suprêmes, abats ou entières prêtes à cuire… 89 % des Français apprécient la volaille et c’est tant mieux car elle est bonne pour la santé et pour le porte-monnaie.
Un bon aliment
Y a pas de raison de se priver de volaille, au contraire c’est mon allié idéal pour associer plaisir gustatif et équilibre nutritionnel ! Une fois débarrassée de sa peau, la volaille, faible en lipides, est naturellement riche en vitamines notamment du groupe B (B2, B3, B6 et B12) qui participent activement au développement et au maintien des fonctions cérébrales dites cognitives. De même, les viandes de volaille contiennent des minérauxn surtout du fer comme toutes les viandes (souvent supérieure à 2 mg soit 15 % des AJR), facilement assimilable par notre organisme, ainsi que du zinc, du cuivre et du sélénium qui sont de puissants antioxydants nécessaires au maintien des fonctions cellulaires. Enfin et pas des moindres, la volaille apporte des protéines de haute qualité riche en acides aminés essentiels (nécessaires à la croissance des muscles notamment chez les enfants et les adolescents, au maintien de la masse musculaire chez les personnes âgées).
À titre d’exemple
100 g de viande de dinde couvrent 50 % des besoins quotidiens en protéines d’un adolescent de 60 kg et 70 g suffiront à maintenir la masse musculaire chez les personnes plus âgées en complément de 3 autres sources protéiniques journalières telles que 150 g de pain et deux produits laitiers. Bien sûr, il est également essentiel de consommer en complément, au minimum 5 fruits et légumes par jour et de pratiquer une activité physique régulière et modérée (marcher 30 minutes par jour, monter les escaliers, pédaler, nager).
Oui mais je suis au régime
Pas de problème, avec la volaille je continue de me régaler même si je suis un régime hypocalorique. Car les volailles les plus grasses telles que l’oie (19 g de lipides pour 100 g), le canard (10 %), le chapon ou la poularde (18 %) restent moins caloriques que la plupart des autres viandes. Mais surtout, la vraie valeur ajoutée de la volaille réside dans le fait que ses lipides soient très pauvres en acides gras saturés. D’ailleurs, les nutritionnistes s’accordent pour dire que l’équilibre des différents acides gras présents dans la volaille serait proche de l’équilibre parfait : 25 % d’acides gras saturés, 55 % d’acides gras mono insaturés (qui font baisser le taux du mauvais cholestérol LDL) et 20 % d’acides gras poly-insaturés.
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