Il était une fois les bas

Les bas, ça remonte… à loin ! Et ça revient sans arrêt.

Jusqu'à la moitié du 20e siècle, les hommes et les femmes portaient des caleçons longs, appelés des ba, qui enveloppaient les pieds (faut comprendre y avait pas de chauffage). Ils n’avaient rien de sexy. Les bas comme je l’entends sont apparus en 1954 par la séparation d'un collant entre le haut et le bas. Ils ont beaucoup souffert de l'apparition de la mini-jupe qui a plutôt bénéficié aux collants. Et ils furent souvent rattachés à la luxure ou aux femmes dites « de petite vertu », pour redevenir dans les années 1990, signe de raffinement avec l'avènement du porno-chic et du porte-jarretelles.
Quel accessoire fait plus fantasmer les hommes que le porte-jarretelles ?
Pourtant à l'origine, cet accessoire n'a rien de sexy. Il fut inventé à la fin du 19e siècle pour des raisons médicales. Il fut conçu pour éviter que les femmes ne se coupent la circulation du sang des jambes avec leurs jarretières. Après guerre, le porte-jarretelles fut le symbole des prostituées. De toute façon, Mary Quant lui avait jeté un sort avec sa fatale mini-jupe dans les années 60. C’est la prêtresse du glamour, la créatrice Chantal Thomass, qui les fait renaître dans les années 80 assortis de sublimes guêpières. De nos jours, le porte jarretelles reste attribué aux femmes les plus séductrices. Seulement 10 à 15 % des Françaises affirment en porter…