L’apprentissage des langues

Les solutions linguistiques pour qu’il ait la langue bien pendue in english, auf deutsch

Les jeunes Français parlent encore trop mal l’anglais a pu constater le ministre Xavier Darcos, ce qui constitue un handicap dans le monde actuel. Pourtant un élève suit pendant sa scolarité quelque 700 heures d’anglais, de la 6e à la Terminale, sans parler de l’initiation en primaire. Il est clair que rien ne vaut un apprentissage sur le terrain et de préférence en immersion totale pour acquérir les réflexes de la langue. Alors en attendant que le ministère de l’Éducation mette en place des stages financés par l’État pendant les vacances, ainsi que la création de laboratoires de langues dans les lycées et une plus grande utilisation de l’Internet, j’envoie mon gamin en classe linguistique l’été.

L’Anglais au stylet
Puisqu’il passe son temps sur sa Nintendo DS, je lui glisse dès le primaire un jeu d’Anglais « Adi L’Entraineur Anglais » parfait pour les enfants de 8-11 ans (donc du CE2 au CM2) comme ça s’il n’a pas encore accroché avec sa prof en classe il ou elle aura peut-être le déclic avec le petit blondinet Adi (Mindscape).

Les guides de conversations
Leader des guides d’apprentissage des langues avec plus de 100 langues en catalogues, les guides de conversation « Assimil », bien connus des globe-trotters et apprécié pour son format poche la joue désormais branché MP3 pour séduire les jeunes nantis d’iPod avec l’Anglais d’Amérique, le Chinois, le Japonais, l’Arabe, le Latin et le Russe… (69,90 €). Parmi les titres les plus achetés à Roissy : « L’Anglais pour Globe-Trotters », « L’Espagnol », « L’Anglais sans interdits » (avec l’argot), « French », « L’italien », « Le Japonais », « Le Thaï », « Le Chinois », « L’Allemand » et « Le Brésilien » (8,90 €) disponibles avec un kit de conversation CD audio (à partir de 19,90 €). Assimil : en librairie et sur Internet.

À l’école d’Internet
Des outils souples et abordables existent aujourd’hui pour faciliter une pratique quotidienne de la langue anglaise, espagnole, chinoise, russe… Deux exemples à suivre : les sites de Learnissimo et Mycow.
Avec Learnissimo l’apprentissage de seize langues se fait en visio-confèrence (grâce à ma webcam) avec des professeurs du monde entier, l’élève choisissant son prof, celui avec lequel il aura le plus d’affinité et tant pis s’il est au fin fond du Missouri ou de la Chine pourvu qu’il motive l’élève lui même au fin fond de son Cantal natal (à partir de 9€ les 30 minutes de cours) « C’est ça la magie d’Internet ! »
Tandis que MyCow propose de s’informer, de s’exprimer et de s’entraîner en anglais en lisant ou en écoutant des articles originaux et de niveaux de difficulté différents écrits par des journalistes Américains, Anglais, Canadiens, Néo-Zélandais ou encore Sud Africains et Malaysiens, multipliant ainsi les apports culturels et les approches linguistiques, « comme dans la vraie vie ».