11,5 % Rêves d'enfants

À quoi rêvent les enfants ? Aux jouets et aussi…

Au hit-parade des rêves d’enfants de 4 à 11 ans, révélés par l’enquête menée par le Cabinet ABC+ pour Fnac Éveil & Jeux en septembre 2009, dix souhaits majeurs :
Passer des vacances de rêves pour 13,8 % des enfants, exercer un super métier pour 13,4 %, avoir plein de jouets pour 11,5 % et un animal de compagnie pour 10,2 %. Suivent ensuite l’envie de faire des activités de grand (7,6 %), avoir une belle maison à égalité avec avoir une belle voiture et des « rêves imaginaires » (6,8 %), arrive seulement être une princesse pour 5,2%, avoir une vie de rêve pour 4,9 % et être riche pour 4,6 %.
Au chapitre des rêves, les ordres de préférence varient également en fonction du sexe de l’enfant. Ainsi les filles accordent plus d’importance aux animaux tandis que les garçons sont sensibilisés par les loisirs.
Les filles privilégient d’abord la famille (29%), les animaux (27%), les vacances (20%), les loisirs (17%), la nature et l’environnement (3%) et l’école (3%). Les garçons choisissent d’abord les loisirs et les activités (33%), la famille (28%), les vacances (19%), les animaux (11%), la nature et l’environnement (6%) et l’école (3%).
L’étude « Les rêves des enfants » révèle également des évolutions et des changements dans leurs aspirations, avec un retour prononcé des valeurs traditionnelles de l’enfance. Ainsi, la famille (rempart, cocoon, harmonieuse), l’univers ludique célébrant l’importance et l’attachement aux jouets et jeux de société, les activités de loisirs à l’extérieur, en famille ou avec ses petits camarades, les vacances agrémentées de grands voyages et les animaux (sauvages et de compagnie) occupent une place de choix dans l’imaginaire des enfants.
Au regard de l’enquête, 2 constats majeur :
Primo, laissons les enfants être des enfants et jouer à leur guise, sans contrainte de temps, à la maison et en vacances comme à l’école, avec des jouets traditionnels (poupées, voitures, garages) et des jeux de société. Ils seront grands bien assez tôt. Les jouets demeurent bien présents (en 2e position des 4-7 ans, idem pour les garçons tous âges confondus, et encore en 4e position pour les 8-11 ans). Cessons de répéter à nos enfants qu’ils sont trop grands pour jouer, à fortiori quand la pression est bien forte par ailleurs. Au-delà du jouet même, le mot « jouer » revient tout le temps dans la bouche des enfants, que ce soit pour les vacances idéales, les loisirs ou la famille.
Deuxio, laissons les jouer au maximum à l’extérieur, profiter des parcs et jardins, en famille ou avec leurs petits copains, et respirer au grand air, même pollué des villes, car paradoxalement la nature et l’environnement se trouvent aux antipodes des rêves spontanés des enfants, traduisant un décalage avec le discours des adultes. Si l’on suggère aux juniors d’envisager la question, ceux-ci lui accordent tout au plus « une certaine importance ».
Source : Fnac Éveil & Jeux, Septembre 2009